La biométrie au service du cellulaire
Après le clavier ... le mobile
Soignez votre look !
Il n'y aura bientôt plus besoin de se souvenir du mot de passe pour activer son téléphone cellulaire. Un doctorant de l'Université de Neuchâtel a en effet développé un système biométrique de reconnaissance automatique du visage qui fera office de vérification d'identité. Il doit notamment permettre d'améliorer la protection des données stockées dans ces appareils.
«Les appareils portables, téléphones cellulaire et
agendas personnels, contiennent de plus en plus de données sensibles»,
a relevé mercredi Jean-Luc Nagel, doctorant à l'Institut de
microtechnique. Si les communications entre l'appareil et le réseau
sont protégées par des techniques cryptographiques, le cellulaire
lui-même n'est généralement accessible que par un seul mot de passe,
souvent un code «PIN» à plusieurs chiffres. Or, les techniques
biométriques sont en mesure d'améliorer à la fois la sécurité et la
simplicité d'emploi du procédé.
La biométrie consiste à associer une identité à la mesure de
caractéristiques physiologiques ou comportementales, différentes d'une
personne à l'autre. La thèse de Jean-Luc Nagel apporte «différentes
contributions à l'amélioration de la robustesse et à la réduction de la
complexité des algorithmes de vérification du visage, ainsi que la
réalisation d'une architecture de processeur dédiée à cette tâche». Le
système pourra prendre place sur une puce électronique à faible
consommation.
Associated Press
Neuchatel, Suisse